L’écoquartier de la caserne de Lorette à Saint-Malo prend forme !

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Le mercredi 7 mai 2025 s’est tenue la visite de la ZAC de la Caserne de Lorette à Saint-Malo qui voit fleurir ses premiers bâtiments et espaces publics. L’agence Clénet Brosset BNR, représentée par Anaïs Quesnelle, Célia Leffray, Philippe Clénet et Guillaume Brosset, était présente pour assurer la présentation et la visite de l’écoquartier, accompagné du paysagiste Bertrand de Tinténiac (Le Chêne Breton), en présence de Monsieur le Maire Gilles Lurton, Serge Besseiche, adjoint à l’urbanisme, Philippe Brugnot, sous-préfet, ainsi que les équipes municipales et l’ensemble des acteurs engagés dans ce projet.

La ZAC de la Caserne de Lorette a émergé des réflexions portées lors de l’établissement du projet urbain « Saint Malo 2030 ». Elle représente un enjeu majeur de renouvellement urbain pour la ville, constitue une nouvelle polarité et amorce la conversion d’une entrée de ville. Elle promeut la mise en valeur des principaux atouts du site : son implantation au cœur de l’agglomération, la présence du patrimoine militaire maintenu dans le temps et la proximité de la Rance. Elle ambitionne de créer un nouveau lieu de vie au cœur d’un secteur préexistant.

La prise en compte des objectifs de développement durable a permis d’intégrer le dispositif « écoquartier » et de tendre ainsi vers une ville plus verte, plus dense et plus désirable. Presque cinq ans avant la loi Climat et Résilience, elle enclenche des mécanismes et des réflexions à la hauteur des préoccupations actuelles, à travers trois grands enjeux :

1/ Elle choisit le nouvel usage du patrimoine existant, au profit du maintien d’une identité forte qui est la sienne : A travers sa rue dite « militaire », la place du mess, le maintien de sa buanderie ou encore plus globalement sa structure urbaine et la composition d’ensemble des nouveaux ilots. Sans faire table rase, comme cela a pu être interrogé au préalable, le quartier réécrit le récit sur la trace de son histoire, sans la renier.

 2/ Elle œuvre à intensifier les usages de l’espace public. Ceux-ci ne sont plus dédiés aux simples flux automobiles, mais deviennent des lieux de vies, d’appropriation, de parcours apaisés. Aux formes organiques, parfois même dilatées, ils sont conçus pour rompre avec l’orthogonalité de l’urbanisme militaire, la droiture et l’austérité des pignons en pierre. Fortement végétalisés, ils reconnectent les trames écologiques du territoire, du Parc de la Briantais à la Madeleine, de la ville à la Rance. Une grande armature paysagère aux séquences et ambiances diverses structure le quartier. Elle est ponctuée d’espaces de vie riches et variés :

-La place du capitaine Lescot qui s’ouvre sur l’entrée de ville.

-La place d’Armes qui réaffirme sa stature par l’arrivée d’une nouvelle programmation dans le Mess.

-La place centrale, lieu de vie inter quartier.

-La buanderie, plus confidentielle et appropriée.

-Et enfin l’ouverture sur ses rives avec la placette adressée sur la rue René Godest pour rappeler que ce lieu ceinturé d’un mur est un lieu de vie pour tous.

 

3/ Enfin, la caserne est un véritable lieu d’expérimentation pour la ville et pour nombreux acteurs du territoire, par les réflexions et ambitions qu’elle a portées :

-sur la qualité de vie des logements, l’adéquation avec les modes de vies actuels, voire certains défis du quotidien, avec la question de l’évolutivité, de la pièce en plus ; qui tend à se généraliser.

-la production et la consommation de l’énergie produite in situ ;

-la gestion du stationnement dans l’espace public comme privé ;

-la mise en œuvre de dispositifs écologiques y compris dans les ilots.

 

 

Un grand merci à Jean-Christophe Mahé pour le reportage photographique de cette belle visite !

 

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